Église Saint Médard
Histoire
L’église, voisine d’une motte, est implantée sur une butte naturelle autrefois isolée du coteau par un fossé.
L’église de St-Médard rappelle les petits temples païens et semble dater de l’an mille.
Les murs du chœur sont peut-être du XIe siècle et ont probablement été réparés au XIIIe siècle à l’occasion de son voûtement et de la reconstruction de la nef (porte sud en arc).
Le portail occidental date de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle.
L’édifice se caractérise par une tour carrée située au-dessus du cœur et un clocher-mur présentant deux importants contreforts.
La nef lambrissée ne possède pas sur ses côtés de chapelles, mais une sacristie, à l’Est, a été greffée à cet ensemble de caractère. D’importants travaux ont été réalisés. La première tranche de travaux (2005) a permis la sauvegarde du chœur, l’assainissement des soubassements du mur près du cimetière, et la restitution de l’auvent du clocher-mur. La seconde tranche de travaux (2008) s’est composée de la restauration de la sacristie (charpente, couverture et lambris), de la nef (lambris et enduit intérieur en préservant les décors à conserver), et des contreforts (rejointoiement au mortier de chaux). |
Ces travaux n’auraient pu être réalisés sans soutien financier :
1° Tranche coût 58 350.05€
Subvention département 16 756.02€
Subvention de l’état 8673 €
Subvention fondation du patrimoine 10 000€
Réserve parlementaire 10 000€
Association les Amis de Saint-Jean 7000€
2° Tranche coût 54 787.56€
Subvention état 9170.30€
Subvention du département 17 536.71€
Subvention de la fondation du patrimoine et des généreux donateurs par une souscription au bénéfice de l’église 9000€
Participation de l’association les Amis de Saint-Jean 1500€
La municipalité remercie toutes les personnes qui au fil de l’année entretiennent ce précieux patrimoine.
La croix de Saint-Médard
Il manquait une croix sur l’autel de la chapelle Saint-Médard. A la demande de l’Association « Les Amis de St. Jean et des vieilles pierres » j’en ai sculpté une.
Cette croix m’a été inspirée par une icône du Christ ressuscité. Un Christ accueillant, aux bras largement ouverts, installé dans une amande (la mandorle) symbole de renaissance.
Cette croix est en bois de noyer, tandis que la sculpture est réalisée en tilleul.
Christian Boué